Le 1er pays en termes de densité d’oiseaux !
Quelques éléments pour situer ce petit pays en termes de patrimoine naturel mondial :
Avec ses 256.370 km2, l’Équateur représente seulement 0,17% de la superficie terrestre de la planète mais détient des chiffres records en terme de biodiversité. En effet, l’Équateur:
- fait partie des 17 pays qui ensemble recèlent 70% de la biodiversité mondiale (source : Programme des Nations Unies pour l’Environnement – UNEP).
- rassemble 71 ensembles distincts de végétation dans les trois régions continentales du pays (sans donc compter les Galapagos) : 29 sur la Côte, 31 dans la partie andine et 11 en Amazonie.
- possède 11% de toutes les espèces de vertébrés terrestres. En termes de densité, cela le place au rang de 1er pays au monde.
- recèle 16.087 espèces de plantes vasculaires.
- héberge 1.618 espèces d’oiseaux, soit 17% des espèces du monde, ce qui en fait le 1er pays en termes de densité d’oiseaux. 37 sont endémiques et 97 sont menacées d’extinction.
Faisons un focus sur cette catégorie d’animaux car on y trouve des spécimens particulièrement curieux et qui ne manqueront pas de susciter votre intérêt :
Saviez-vous par exemple que l’Aigle Harpie, qui vit en Amazonie, est l’oiseau le plus puissant au monde, avec une force de saisie de 37 kg/cm2 ; autrement dit ses griffes enserrent plus que la mâchoire du loup ?
L’Équateur est la terre par excellence des Colibris. 40% des 300 espèces connues au niveau mondial s’y trouvent.
Connaissez-vous la spécificité de l’Oreotrochilus chimborazo, endémique des Andes ? Il peut baisser sa température corporelle à 5ºC, en « éteignant » certaines fonctions physiques, pour résister au froid nocturne des plaines andines, les páramos, à 5 200 mètres d’altitude. C’est d’ailleurs le seul qui survit à cette altitude.
Mais ce n’est pas tout, c’est aussi l’oiseau au chant le plus aigu au monde ! À tel point qu’on confond son chant de contre-ténor avec l’air qui siffle sur les plateaux andins.
Le Merle dit de Lawrence, originaire d’Amazonie équatorienne, peut quant à lui imiter jusqu’à 173 sons d’autres espèces d’oiseaux ! Vous pouvez imaginer ce qu’il fait de ce don !
Passons aux Galapagos ; vous connaissez ces îles comme le refuge naturel qui a servi d’inspiration au naturaliste Darwin pour échafauder sa théorie. Il s’est en particulier concentré sur les pinsons qui pullulent dans l’archipel. Le pinson est comme nous le savons tous ce petit oiseau chétif qui se nourrit de graines ou de petits invertébrés. Eh bien il en existe une variété, le Geospiza difficilis septentrionalis, qui lorsqu’il est en pénurie d’eau douce, va blesser certains oiseaux, les pélicans en particulier, pour boire leur sang. On le surnomme, vous l’aurez deviné, le Pinson Vampire.
On pourra aussi remarquer l’étrange beauté de certains oiseaux, entre Amazonie et forêt tropicale de nuages d’altitude dans la région de Mindo. Le Coq de Roche par exemple, d’un rouge vif, dont les parades amoureuses sont étonnantes.
L’Hoatzin, d’Amazonie, que l’on nomme vache volante car c’est l’unique oiseau qui dispose d’un système digestif semblable aux ruminants. C’est aussi l’oiseau le plus ancien existant à ce jour. En témoignent les deux griffes au bout des ailes des jeunes oiseaux, pour s’agripper aux branches, et qui les relient aux fameux Archéoptéryx de la préhistoire !
S’il y a une espèce qui surprend aux Galapagos, ce sont les fous à pattes bleues.
L’intensité du bleu turquoise indique une excellente santé. En effet ce bleu turquoise est lié au régime alimentaire de l’animal, et principalement des poissons qu’il ingurgite et qui produisent des pigments, nommés caroténoïdes. C’est donc un argument de séduction au moment de former un couple ! Mais leur allure maladroite lorsqu’ils sont à terre leur a valu le nom de « fous ». Le plus surprenant est que vous pouvez les approcher à moins d’un mètre sans qu’ils s’en effraient.
Alors qu’est-ce qui vous retient de venir visiter l’Équateur, l’un des derniers grands sanctuaires animaliers ?
Nous avons conçu pour vous un circuit orienté dans ce sens, qui fera tant le régal des adultes que des enfants. Comment ne pas avoir envie de voir les derniers Condors des Andes survolant ces cieux majestueux, comme dans les Mystérieuses cités d’or ?