Au terminal de Baltra, tout a été pensé de manière verte. L’aéroport des Galapagos a été construit en suivant les plans d’une architecture bioclimatique. 80 % des matériaux utilisés, notamment la pierre et le bois proviennent d’anciens bâtiments. L’eau des lavabos et des toilettes est récupérée et recyclée et une usine de dessalement a été mise en place.
“La chose principale à retenir, c’est qu’il s’agit d’un bâtiment durable, un bâtiment public qui a trouvé l‘équilibre entre la technologie et le confort des passagers sans polluer l’environnement. Voilà l’héritage que nous voulons léguer”, explique le directeur de l’aéroport.
Inauguré officiellement début 2013, l’aéroport des Galapagos qui accueille 800 à 1000 personnes par jour, ne fonctionne que la journée pour limiter la consommation d‘électricité. 25 % de son énergie provient de panneaux photovoltaïques et sa position en fonction des vents dominants permet de limiter la climatisation classique, les gaz émis par les avions, tout en réduisant les nuisances sonores.
Emblème de la biodiversité, les îles Galapagos se devaient de montrer l’exemple pour préserver leur patrimoine incomparable.
Grâce à ces nombreuses innovations, l’aéroport a reçu la certification LEED “Or” décernée par le Conseil de construction verte américain (US Green Building Council).