Entre juin et septembre, la baleine Megaptera novaeangliae, connue comme baleine à bosse, choisit les eaux chaudes de la côte pacifique équatorienne pour mettre au monde sa progéniture.

Ces géants de 16 mètres de longs et 40 tonnes viennent s’y reproduire et y élever leur progéniture.

Pour les vieux pêcheurs de la région, les baleines étaient la représentation vivante de Rubiel, un être mythologique de l’océan.

Aujourd’hui, l’observation des baleines à bosse s’est convertie en l’intérêt touristique majeur de Puerto Lopez, petit village de pêcheurs situé à trois heures à peine de Guayaquil. Le tourisme a permis de créer peu à peu une réelle conscience écologique. À l’heure actuelle, il existe un programme de photo-identification des tâches sur la queue des baleines, leur empreinte « digitale ».

Chaque année, entre 400 à 600 baleines à bosse visitent la baie de Puerto Lopez.

Ce que vous ne savez pas encore sur les baleines à bosse :

  • On compte aujourd’hui environ 100 000 specimen dans les océans
  • La baleine à bosse a une espérance de vie 40 à 60 ans
  • Sa queue est comme l’empreinte digitale de l’homme et est unique pour chaque baleine. La répartition entre le noir et le blanc sur sa queue permet de reconnaître une baleine. Le pourcentage de blanc peut aller de 5 à 95%.
  • La baleine s’alimente de petites crevettes et poissons, la quantité est de 1500 kilos par jour
  • Une baleine peut avoir un baleineau tous les deux à trois ans et le nourrit avec un lait riche en graisse. Le baleineau pèse déjà 1 tonne pour 4 mètres de long. Il a pour habitude de jouer et de se reposer sur le dos de sa mère
  • Elles voyagent 16 000 km par an, avec une vitesse entre 8 à 15 km/heure. Pour rejoindre les côtes équatoriennes elles vont alors parcourir 8 000 km. Alors chères baleines à bosse, on se dit à l’année prochaine ?

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