L’Año Viejo, une tradition bien spécifique à l’Équateur

Si vous y passez le Nouvel An, il y a des chances que vous puissiez participer à l’une de ces manifestations.

Les monigotes, personnages en papier mâché

Des groupes de personnes, souvent issus d’un même quartier, improvisent une estrade ou délimitent un espace avec des branches ou autres choses. Ils y présentent un ou plusieurs personnages en papier mâché ou en tissu, avec éventuellement des pétards à l’intérieur, de la sciure de bois ou de la paille, voire du journal.

Ils portent un masque satirique d’un personnage symbolisant l’année écoulée, souvent un politicien.

 

Après avoir lu des « testaments » des années passées, dans lequel tout y passe, critiques à la société, aux gouvernants, aux voisins, etc. Le personnage est brûlé vers minuit et chacun s’amuse à sauter au-dessous du personnage en feu, comme pour laisser derrière soi le pire de cette année.

Pendant ce temps, déambulent dans les rues, bloquant souvent la circulation avec une corde, des hommes habillés en veuves, demandant l’aumône pour participer aux frais des funérailles.

C’est un moment très joyeux, bon enfant, qui donne vie à cette étape de l’année.

Cette tradition est née à la fin du XVIIIème siècle, à Guayaquil où pour repousser la fièvre jaune, les gens commencèrent à brûler en fin d’année les vêtements des familiaux décédés avec des bottes de paille.

Pour en apprendre encore plus sur les diversités culturelles de l’Équateur, pensez à aller voir notre circuit spécialisé. À faire tout au long de l’année !