Littérature sur l’Équateur

Eh oui, il peut être agréable de lire de la littérature dont le cadre est l’Équateur, lors d’un séjour en Équateur. Chargez donc vos valises de livres ou votre livre électronique !

On vous suggère là quelques lectures en français.

 

Parmi les classiques :

 

Ecuador de Henri Michaux.

Il s’agit d’un recueil d’impressions que Michaux a rédigé suite à sa visite du pays sur l’invitation d’une famille aristocrate, les Gangotena.

Nous vous invitons d’ailleurs à regarder le reportage que nous avons aidé à tourner pour la chaîne Arte : L’Équateur, terres extrêmes d’Henri Michaux.

Poèmes français d’Alfredo Gangotena, le poète équatorien qui invita Michaux dans son pays. Il est considéré comme l’un des plus grands poètes du pays et a la particularité d’avoir rédigé la majorité de ses poèmes en français.

Romans historiques :

Concernant l’expédition géodésique française qui se déroula au XVIIIème siècle, deux ouvrages :

Le procès des étoiles de Florence Trystram et Doña Isabel de Christel Mouchard.

 

Voici deux autres ouvrages, plus anciens :

Voyage d’un naturaliste autour du monde de Charles-Darwin, qui relate ses aventures sur le bateau Beagle qui l’amena aux Galapagos.

Voyage sur l’Amazone de Charles-Marie de La Condamine, qui narre son expédition sur le fleuve amazone.

Littérature générale :

Un roman dont une partie se déroule en Équateur, en Amazonie plus particulièrement.

Le vieux qui lisait des romans d’amour de l’auteur chilien Luis Sepulveda.

Dans un autre genre, Georges Simenon a écrit un polar méconnu qui se déroule sur l’île de Floreana aux Galapagos (ne vous fiez pas à la couverture) : Ceux de la soif

Poursuivons sur cet archipel mythique avec Herman Melville qui écrivit Les Galapagos, îles enchantées.

Voici un auteur bien connu pour ses bandes-dessinées et qui nous fit l’honneur de séjourner un temps à Quito. D’où il sortit une bande dessinée et plus récemment le pendant littéraire : Vertiges de Quito de Didier Tronchet.

José de la Cuadra, auteur équatorien, a écrit en 2008 Noir Équateur, sur des personnages de sa région d’origine, sur le mode de nouvelles cinglantes.

Double identité de Didier Van Cauwelaert : un roman sur la lutte d’un agent de la CIA contre l’exploitation abusive des multinationales de la cosmétique des plantes amazoniennes.

C’est dur de mourir au printemps de l’auteur équatorien Alfredo Noriega. C’est un polar quiténien qui a le mérite de vous faire découvrir la capitale sous un autre angle. Puis un deuxième ouvrage : Mourir, la belle affaire, roman se déroulant à Quito, mêlant amours et enquête policière sur un accident automobile.

Le livre flottant de Leonardo Valencia, équatorien aussi, mais qui écrit cette fois sur la ville de Guayaquil.

Équateur de Rocío Durán Barba est en quelque sorte le pendant d’Ecuador de Henri Michaux, qui narrait une lugubre vision du pays. Même si Rocío ne fait pas un pamphlet vengeur de la critique de Michaux, l’auteure montre sa nostalgie du pays où elle ne peut retourner vivre.

Mes années noires de Francisca Oyervide raconte les difficultés pour une femme des Andes de survivre dans la société machiste de ce pays.

Bandes dessinées :

Dans ce genre nous avons recensé plusieurs ouvrages de qualité, qui ont fait l’objet d’un article antérieur, que nous vous invitons à consulter : L’Équateur en BD.

Raretés : 

Allez, pour le fun, un livre que vous ne trouverez pas facilement, une antiquité : Les Écumeurs du Napo, par le Capitaine Ricardo !

Certainement un piètre ouvrage en termes de géographies car la localisation des populations n’y est aucunement respectée.